samedi 14 novembre 2009

Major merde

L'apocalypse est en marche. Marseille 2013 arrive.


Voila donc ce qu'est Marseille 2013, le grand plan " de réhabilitation" de Marseille censé nous rendre la vie plus pratique : d'immenses places publiques où il n'y a aucun bancs pour s'assoir et des résidences pour cadres votant UMP.

Une question :
comment rester dans un lieu si il n'y a pas d'endroit où se poser ?

Eh bien on n'y reste pas, on le traverse, le parcours, mais on ne s'y amuse pas. En été, on grille sous la chaleur du soleil : il n'y a pratiquement aucun arbres où s'abriter, de même lorsqu'il pleut, pas de protections.
La ville n'est plus un lieu de regroupement, de rencontres et de vies. On va bosser et on ferme sa gueule. Il suffit d'entendre Jacques Pfister, président de l'association Marseille-Provence 2013 : "L'attractivité culturelle constitue en un enjeu économique considérable pour le territoire. Elle est un élément de rayonement et un facteur de liens : un euro d'investissement public dans les événements culturels génère 5,5 euros pour l'économie local".

Marseille 2013, c'est sous couvert de mot comme "culture", "réaménagement" et "écologie", la mise en place d'espaces urbains favorisant l'économie, les touristes et les classes aisés. Un vaste programme qui abbat la vie (et donc la contestation) pour permettre à Marseille de s'aligner sur les modèles des grandes villes mondiales.

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