samedi 19 septembre 2009

Bunkers au Goudes (suite)

Au dessus du village des Goudes se dressent tous un tas de bunkers rongé par la pluie et le temps. Ils sont bien plus dégradé que ceux qui jallonent la route (voir article précédent) mais constitue par contre un excellent vestige de l'occupation allemande. Les constructions s'étalent de façons bien désorganisés. Ils s'empilent, s'enchevêtrent, et communiquent par des étroits passages souterrains qui, hélas pour la plus part,sont obstrué par des cailloux où tous simplement enterrés. Le temps à ravagé le béton, si bien que beaucoup de parties se sont effondrés, rendant inaccessible l'intérieur des bêtes. Ils n'est pas s'en signaler que je me suis plusieurs fois rendu compte avec effroi que je pouvais soudainement crever, abattu par une dalle de 2 m d'épaisseur.
En une heure sur le site, j'ai pu apprendre beaucoup. En effet, je marchais tranquillement, lorsqu'un vieil homme vint à moi. Parfait, je voulais tchatcher. Je lui demandé s'il connaissait un peu l'histoire des bunkers. Il me répondit qu'il n'en savait pas beaucoup. Nous parlâmes durant quelque minutes de ceux-ci quand il changa soudainement de sujet. "T'as remarqué aussi que ya des papiers, ya des tucs...euh, t'as pas remarqué ?"
Interloqué, je me demandais de quoi il voulait parler.
"Oui, oui, c'est parcequ'il y a des squatteurs et tous..."dis je.
"Oh oui, mais il ya aussi des gens qui sont la dedans, enfin qui font leur petite affaire quoi"
"ha bon ?Et c'est quoi ces petites affaires ?" fis-je naïvement en imaginant des trafics de teush.
Mais le seconde d'après, je compris. Il m'expliqua que des gens allaient dans les bunkers pour baiser. C'est souvent des hommes avec des hommes m'ajouta-il. Il ne me fallu peu de temps pour comprendre ensuite ce que cet petite discussion voulait dire. Il me le déclara carrément, aussi brut : "j'adore me faire prendre".
Pris sur le fait, je ne pus dégoupiller un mot tellement la phrase avait jaillis aussi cru.
Néanmoins, je continua à le suivre, car de toutes façon, je n'avais pas peur. Et puis j'avais du mal à me dire qu'il fallait tout de suite considérer ce mec comme dangereux. Après tout, ce n'était qu'un homo et si il voulait m'attraper, j'aurais simplement à lui dire non où à la limite lui foutre mon poing dans la gueule.
Le vieil homme m'amena dans un endroit sombre. Après un couloir étroit, nous débouchâmes sur une pièce plongé dans l'obscurité.
"Voila, ici c'est le coin où sa baise. Tu vois, regarde les kleenex par terre"
Je jettai un oeil sur le sol. Le béton était tapi de mouchoirs, une véritable marré de mouchoirs !
Dans cet endroit qui puait la promiscuité, l'humidité et d'autres odeurs dont je n'ose identifier la provenance, je me sentis bizarre. L'homme se tenait dans l'ombre, il ne disait plus rien.
Je sorti de la pièce et rejoignit la "surface". Respiration. Bien sûr, il m'aurait sauté dessus si j'étais d'accord mais indéniablement, je ne suis aucunement attiré par les hommes.
Quoiqu'il en soit, nous poursuivîmes cette visite et j'eus bientôt fait le tour du périmètre.
Nous nous séparâmes, et je le remerciai pour la promenade. Aussi improbable que cela puisse paraître, cette rencontre hasardeuse me permit de percer tous les mystères qui tournait autour des bunkers. Ainsi, j'appris cette après midi là que ces anciennes constructions de guerre était le territoire des homosexuels.

L'entrée d'un blocos. Ce passage là, très bien conservé, constitue l'un des repères clés pour les homos. Pour y acceder, il faut franchir le passage ténébreux que l'on entrevoit. La photo en dessous a été prise dans le premier blocos que j'ai visiter. Prenant mon courage à deux mains, je mettais lancer dans cet environnement sombre, m'imaginant voir un cadavre ratatiné à tout moment. Mais l'imagination rend parfois fou, il n'en fut rien. Seul un amas de canettes de bière et divers détritus plus ou moins répugnants
(la photo ne rend rien de l'obscurité).

1 commentaire:

  1. hI, thanks for the comment at http://harboproject.blogspot.com/
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    http://www.youtube.com/watch?v=LHtKMS1kjlo

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