mercredi 26 août 2009

monstre vs architecture

Étant donné mon erreur sur l'horaire prévue de la conduite accompagnée, ma grosse avance d'une heure trente me permit de fouler tranquillement le quartier. Un portail ouvert et je bifurque de la rue. J'arrive dans une zone privée et découvre la partie cachée de mon ancienne école primaire. Ayant passée mon enfance avec l'image de ses parois poreuses et grisâtres, propre au école des 60s-70s, ces murs étrangement positionnés, dans cette ambiance de matinée calme, me surprirent de beauté. Voila que derrière ce portail indiquant "déchetterie de quartier" où mes pas se portèrent par curiosité, je tombe sur ce lieu impromptu. Ce coin privé derrière le bâtiment des classes était en faite admirablement dissimulé. Étant gamin, jamais je n'ai supposé un seul instant qu'il pouvait exister. Après avoir grimpé illégalement sur le toit de l' école, je regarde la cour et me rappelle avant. C'est alors que je vois, posé sur la membrane caoutchouteuse verte, une petite figurine jaune. Probablement échouée au plus grand déplaisir du gosse qui la maladroitement quillé et ne sachant s'y il reviendrai un jour la prendre (j'en doute), je la met dans la poche.
Aussi puis-je faire le lien, l'expérience passée, de ces étranges accumulations de souvenirs d'enfances et cette figurine de monstre, allongé là, à l'abandon, oubliée, comme cet endroit secret que ce matin je trouvais.
(illustration : montage de la figurine sur Tokyo, en attente de photos de l'école)

lundi 24 août 2009

Informations sur les écoutes téléphoniques

Pour le libre développement de notre économie capitaliste, s'il vous plaît, ne dérangez pas les gens au pouvoir. Bien qu'ils détruisent la terre copieusement et qu'ils répandent l'inégalité, la misère et la mort dans la civilisation humaine, ils nous faut fermer notre gueule. Toutes actes douteux et non-conformes au système, c'est à dire non-conforme à l'enrichissement de quelques riches personnes sur la pauvreté et l'abrutissement de tout le reste de la population, est très mal vu. L'idée de faire part de son désaccord et de se révolter est quand à elle tout à fait illégalle. Celui qui s'y essaye est promu à une chose, la prison. L'enfermement de l'homme par l'homme. C'est là où vont toutes les personnes vrais, toutes les personnes vivantes. Toutes les personnes mortes sont elles, en "liberté", car la révolte est absente de leur façon de voir les choses. La vie est ainsi faite qu'elle se retire à ceux qui, dociles, ne croit pas bon de désobéir. Mortes sont donc les personnes qui soutiennent ce système car leur vie ne dépend plus d'eux. Soumis aux lois, à la morale, à la police, à la religion ou encore au marché, ils consolident par leur acceptation, l'avancée du grand chantier de destruction de la planète.

AinsiL'équité est total pour le pouvoir, on fout on taule pour kedale et que personne la ramène !
Grâce au très bon pretexte de la lutte contre le terrorisme, plus de limites !
Le déploiement de la flicaille et des militaires dans les métros ne choquent plus personnes. La population, désépérante, acceuille avec froide joie la mise en place de nouvelles caméras de surveillance. Banalisation de la violence totalitariste.
Alors que l'appareil répressif se répend, je pense qu'il est bon de rappeler là, quelques chiffres et informations à propos des écoutes téléphoniques, autre type de mesures de contrôle de la population, moins visible que ces dernières mais tout aussi efficaces.

Informations utiles.
( tirée du journal de contre-informations gratuit "outrage".)

Il faut savoir que les opérateurs conservent
les « données de connexion » de tous
leurs clients pendant un an. Ces données
contiennent le numéro du correspondant
appellé, la durée de la communication
et depuis peu les messages SMS
échangés.
Le portable peut aussi être utilisé pour
tracer les gens : quand il est allumé ou
éteint mais avec la batterie, on peut facilement
connaître tous les endroits où une
personne s’est rendue avec une précision
variable de l’ordre de 50m à 200m suivant le
nombre de bornes présentes (triangulation).
Cette technique permet de déterminer un
itinéraire, un emploi du temps, un réseau
d’amis (savoir que vous êtes souvent à
proximité de telle ou telle personne), etc.
Il existe deux sortes d’écoutes. Les écoutes
actives : les fl ics écoutent en live une
conversation sur un portable. Mais aussi les
écoutes passives : quand un portable sert
de micro d’ambiance, c’est-à-dire que les
policiers s’en servent pour écouter ce qui se
dit dans l’environnement sonore immédiat
(que le portable soit en communication ou
simplement allumé).
A priori, enlever la batterie d’un télépone
portable est suffi sant pour échapper à ce
genre d’écoutes. Certes l’horloge interne
continue de fonctionner mais la pratique de
l’écoute consommant énormément d’énergie
(ce qui peut d’ailleurs mettre la puce
à l’oreille quand un portable se décharge
anormalement vite), la voix ne transite
plus.

Un ordre d'idée des chiffres en 2008.
-27 000 écoutes téléphoniques
(ont été autorisées en France par des juges,
sur de simples réquisitions d’offi ciers de
police judiciaire. )

- 6000 « écoutes administratives »
(autorisées par Matignon sans passer devant
une autorité judiciaire)

-4 millions de réquisitions téléphoniques
(auprès des opérateurs de téléphonie
mobile simplement grâce à l’envoi d’un
fax par des officeirs de police judiciaire)
Les données comprennent non seulement l’heure, la durée, la source et le destinataire, mais aussi l’identification de la station ou antenne, d’où l’appel a été effectué, ce qui équivaut à une localisation géographique approximative.

dimanche 16 août 2009

Pourquoi les adultes n'ont pas d'aires de jeux ?

Un article récent de David Liaudet (sur l'architecture des jeux d'enfants, ici) m'a amené à me poser une question : Pourquoi les adultes n'ont pas d'aires de jeux ?
Les règlements à l'entrée sont claires, au-dessus de 12 ans, l'accès est interdit. Il y a beau avoir d'autres types d'amusement lorsque l'on grandit, l'action mécanique de la vitesse sur le corps humain m'est toujours aussi stimulante. Les balançoires, les tourniquets et autres toboggans sont autant de petites inventions fonctionnants sur des propriétés simple de la physique (l'effet de vitesse, la force centrifuge).
Seulement la société dit non. Allez vous défoulez sur un tourniquet à 30 ans et vous passerez pour un barjot complètement cinglé du ciboulot.

L'autre jour, je me suis heurté à une honnête femme. Elle m'a refusé d'entrer dans son chateau gonflable, non pas parce que mon poids pouvait poser problèmes, mais parce que j'étais "trop" grand. Je voulais la tuer.

vendredi 14 août 2009

Bunkers au Goudes

L'occupation allemande durant la deuxième guerre mondial sera même allé jusqu'ici. Ces massives constructions de bétons armés bordent tout le pourtour de la côte. J'ai discuter avec l'un des habitants d'un bunker. Par curiosité je lui demande :
"Et les murs font combien d'épaisseurs ?
-Oh là c'est du 2m50. La partie la moins épaisse fait 1m50"
Je suis resté bête.



L'observatoire.
(Sur la route, plage de la madrague)
Ces deux jeunes mâles ne sont sans doute pas en train de regarder la couleur de l'eau. Confortablement positioné sur leur perchoir, ils lorgnent en tout zèle la présence de certains modelages bien terminés.
Voila la cible. La plage de la madrague en recèle bien des espèces.

dimanche 9 août 2009

Mont-Rose


Marseille. Cap sud. Bonneveine, St-anne, Mazargues, Montredon, la Pointe Rouge, Pastré, la Madrague. Autant de quartiers recelant des petites merveilles architecturale des anciens temps. Mais c'est probablement l'urbanisation developpée sur la baie de la Verrerie, entre la pointe Rouge et la colline du Mont Rose qui offre la plus belle composition d'architectures vernaculaires des quartiers sud de Marseille( la zone s'étalant sur une petite partie du Littoral, clairement délimité entre l'axe routier et la mer).

Ci-dessus, la rue principale se dessine entre les cabanons.
Dans ce territoire face à la mer, les habitants (ancien pêcheurs en grande partie) se sont appropriés le lieu au fil du temps. Auncune planifications préalables, les cabanons s'empilent et s'agglutinent entre eux. L'architecture évoluent au fil des rajouts, des reconstructions mais l'image globale reste conservée. Le vernaculaire domine et c'est tant mieux. La vie est là. La mairie, les promoteurs destructeur où de l'état sont semble-t-il encore impuissant où du moins point encore lancés dans le processus de déconstruction. Hélas, je commence à croire que cela ne peut plus exister. Sur le mur d'un cabanon ai-je pu observer, écris à la bombe, "non à la destruction de mon atelier". La folie du capitalisme n'a pas de limites et ne s'arretera donc jamais.
Résistance !

samedi 8 août 2009

Capellette et Romain Rolland

Les vacances. Aah, quel soulagement de pouvoir aligner ces deux mots. Ce matin, j'enfourche avec force mon vélo et me voilà parti sur la route, joyeusement armé de mon appareil photo. Je jouis de la liberté qui m'accapare lorsque je roule dans la ville. Le soleil bat son plein, yes! Une intersection est l'occasion d'une mûre réflexion quand au choix de la direction. Mais quel que soit le choix, rien de définitif. Ma curiosité m'empêchera d'ignorer indéfiniment l'itinéraire délaissé : je vais où je veux.
Voguant entre les batiments, la route hasardeuse me mène dans ce vieux quartier que je conais si mal est pourtant, au combien interessant, la Capelette.
Je ferais une bonne découverte. D'une part, je découvre d'immenses zones urbanistique délaissé. Des endroit de Marseille point encore touché par l'anéstésie de l'avenir existe encore. La Capelette en est un exellent receuil. Uzines désafectés, vieux batiments industrielles solitaires, terrain à l'abandon, rues sauvage en pavé, c'est tout un arsenal jadis en service qui est encore là, oublié. Certains endroit sentent vraiment l'ancienne époque. Certains vieux édifices sont mêmes habités; ils servent de logements à la pauvreté. La main mortifère des dirigeant semble alors ne pas être venu jusqu'ici ?...s'aurait-été trop beau !
Ce constat jusque là si réjouissant laisse place à la désilusion. Les plans de réaménagement ont déjà débuté. L'oeuvre des engins de démolition amène la mort et le démantelement de ces endroit imparfaits, encore exeptionnelement conservé, détruit à jamais un urbanisme tant vivant. Avec Euromed à l'Ouest de Marseille et le nouveau complexe sportif du palais de la glisse, plus d'éspoir pour les rues étroite. Tout tombe en ruine. La résistance urbanistique, à ce train là, n'a plus d'espoir. Je repars dégouté. Bordel de merde !
Heureusement, tout n'est pas encore détruit. Ci-dessous, une vraie fenêtre.

Une chose bizarre dans le boulevard
Monument à la gloire de Jesus Christ l'écérvelé, cette paroisse n'est pas commune. Plusieurs choses sont troublantes. Déja le rapport que le batiment entretient avec l'extérieur. As-t-on déjà vu dans l'histoire du Christianisme, un batiment religieux à ce point collé à un axe routier (romain rolland) ? L'édifice se trouve carrément à même le trottoir, tels une vulgaire maison de rue. Deuxième point, l'architecture. Je ne conais le nom de l'architecte mais je pencheré bien pour un Paul Virilio ou un Claude Parent. Le béton. La brutalité ! Le batiment est posée ici tel un tortue encastrée dans l'asphalte. Une merveille.


mardi 4 août 2009

Convoitise

Un jour j'étais amoureux et j'avais écris : "L'importance plus ou moins grande que l'on accorde au choses dépend du degré de difficulté que l'on a à les avoir".

Oui, je crois que nous jouissons des choses en grande partie par la difficulté qu'on a à les acquérir (établi par ce que la "culture" de notre société en à faite).

En faite, tous nos bonheurs et tous nos malheurs ne sont pas liés à notre simple vision des choses. Pourquoi certaines personnes convoitent les matelas privés sur la plage alors qu'il y a le sable doux et gratuit ? Si nous étions habituez depuis notre enfance à nous allonger sur des matelas, la situation serait elle l'inverse ?

C'est peut être grâce au malheur que nous jouissons des bonheurs.
(texte remanié en janv 012)

L'argenterie de l'Argentière-la-Bessée

Voila quelques photos d'une petite balade en sandale et maillot short dans un endroit aussi magnifique que maléfique : la vieille argenterie de l'Argentière-la-Bessée. A quelques encablures de Briancon, cette ancienne fabrique d'aluminium a cessé de fonctionner en 1980. Un dangereux plan de réhabilitation vas probablement menacer la survie encore miraculeuse de ce labyrinthe industrielle.Ci-dessus, les travaux de réhabilitation ont déjà commencés, le goudron froid amène la mort au rythme des avancées touristique du patelin.







A.ROUX ET FILS ont installé leur conteneur dans la fabrique. J'aime bien leur gueule. Toutes façon, les conteneurs, j'adore ca.

Je ne sais quel vieux souvenir m'a poussée à faire le rapprochement entre cette architecture de brutalité, constitué de sublime porte rouillé avec des écriteau annonçant danger de mort et les camps de concentration nazis. Quoiqu'il en soit, je puis trouver ce doux payasage d'une beauté rare.

Serpents mécaniques.
Camp de concentration?Camp de concentration?Camp de concentration?Camp de concentration?
Camp de concentration?Camp de concentration?Camp de concentration?Camp de concentration?


monstre vert, comme à Barcelone.tkikikjikk
MOELLEUX.


Pièce à jeter. Dysfonctionnement dans le système. Erreur erreur erreur.